Antilles : protégez-vous du chikungunya
05 février 2014
Depuis la mi-décembre, les Antilles sont confrontées à une épidémie de chikungunya ©Phovoir
L’épidémie de chikungunya prend de l’ampleur aux Antilles. Et plus précisément sur l’île franco-néerlandaise de Saint-Martin. Au total depuis la mi-décembre, 476 cas probables ou confirmés y ont été observés ainsi qu’un décès ! Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe sont également touchées. Si vous avez prévu un voyage dans cette région, suivez les principaux conseils de prévention.
« La circulation du virus chikungunya s’est généralisée à Saint-Martin et s’est intensifiée à Saint-Barthélemy », indique l’Institut national de Veille sanitaire (InVS). Ces territoires sont toujours considérés comme en phase épidémique. Tout comme la Martinique qui a enregistré 364 cas probables ou confirmés. Seule la Guadeloupe avec 119 cas se situe en phase de « transmission autochtone modérée ».
Comment se protéger des piqûres ?
Pour éviter d’être victime d’une piqûre d’Aedes aegypti, le moustique tigre vecteur du chikungunya, appliquez sur votre peau des produits anti-moustiques. Notamment pendant la journée. Pour choisir le plus adapté et l’utiliser sans risque pour les enfants, demandez conseil à un pharmacien. Par ailleurs, il est vivement recommandé de porter des vêtements couvrants et amples. Veillez à faire dormir Bébé sous une moustiquaire et à utiliser des antiparasitaires spécifiques à l’intérieur des habitations. Enfin, petite astuce, si vous disposez d’une climatisation, allumez-la ! Les moustiques fuient les endroits frais.
Rappelons que le chikungunya est une maladie virale propagée par des moustiques du type Aedes albopictus ou Aedes aegypti. Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères. Les autres symptômes sont des douleurs musculaires (myalgies), des céphalées, des nausées, et de la fatigue. Les symptômes peuvent durer plusieurs mois.
Aller plus loin :
Téléchargez la fiche du ministère de la Santé : Moustique Tigre/ Comment se protéger ? Comment éviter sa prolifération ?
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Source : Cire Antilles, Guyane, InVS, n°4, 30 janvier 2014